Déjà 3 semaines que nous sommes partis, l’arrivée ne devrait pas tarder !
Nous sommes bien partis, mais une petite panne moteur nous fait faire un petit arrêt le samedi soir à Minorque. Nous avons réussi à réparer le problème et sommes repartis le lundi matin. Le vent commence vraiment à être fort, mais le bateau se porte bien, la navigation est un peu casse-tête. Vivement qu’on passe Gibraltar ! Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises…
Après 5 jours de navigation, nous nous arrêtons à Malaga le vendredi, au sud de l’Espagne. Le vent est très fort et les conditions ne sont vraiment pas terribles pour passer le détroit. La tempête de sable du Sahara a atteint la Méditerranée, les paysages sont assez étonnants. Tout est orange/marron, et le bateau est dans le même état… Nous restons finalement qu’une nuit à Malaga et profitons d’une petite fenêtre pour passer le détroit. Et là le comble, après tout le vent que nous avons dû affronter, il n’y a plus un pète d’air. Nous avons dû faire route au moteur, 3.5 nœuds en moyenne… Le samedi après-midi, nous passons le détroit de Gibraltar, les conditions sont idéales, nous voyons le soleil pour la première fois depuis notre départ ! La Méditerranée ne nous aura pas fait de cadeau, mais ça y ait Gibraltar est passé, place à l’Atlantique. Nous continuons notre route tranquillement, pas sans encombre…
Un génois s’est déchiré et un casier s’est pris dans un des moteurs. Je décide de faire un arrêt à Porto mercredi soir pour vérifier que tout est ok. On en profite pour bien se reposer et faire une vraie nuit. Yohan nous quitte car il a des impératifs. Le convoyage a pris un peu de retard donc retour en France pour lui et nous continuons donc tous les 2 avec Patrick. Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà repartis à nouveau. Nous passons le Cap Finisterre le samedi, le vent était dans le bon sens jusque-là, mais il a fini par tourner encore une fois.
Le vent commence à forcir, on décide de s’arrêter à La Corogne pendant 2 jours, le temps que le coup de vent passe. L’objectif est d’atteindre Gijon dans 3 jours avant que la dépression ne nous rattrape et pour n’avoir plus qu’un bord à faire pour rentrer. Une petite fenêtre s’ouvre et on en profite pour rejoindre Gijon !
Dernier arrêt et après ça sera la dernière ligne droite… Nous reprenons des forces à l’abri de la tempête pour ensuite affronter le Golfe de Gascogne.
